En France, la sécurité sociale de santé offrait aux citoyen•ne•s, dans sa construction initiale, l’accès à des soins médicaux, quels que soient leurs revenus. Pourquoi ? Parce que la santé est un bien commun et l’accès aux soins, un droit.
Si l'alimentation, notre première médecine, représente une part majeure des questions de santé, un bien commun et même un droit, une part encore trop importante de la population n’est pas en mesure de l’exercer. L’accès digne à une alimentation choisie est un droit, tout comme l’accès aux soins, ne devrait-il donc pas faire l’objet d’une politique spécifique ?
Choisir son alimentation, c’est avoir accès à des produits qui nous conviennent, c’est-à-dire dont on a pu décider de leurs modes de production tout en répondant à nos préférences alimentaires. Cela revient à penser l’organisation d’un système de démocratie alimentaire.
Créer une sécurité sociale de l'alimentation (SSA) dans cet objectif, est-ce possible ? A quelles conditions ? Comment une sécurité sociale de l'alimentation pourrait-elle offrir à toutes et tous l'accès à une alimentation choisie, de qualité, respectant l’environnement et les travailleur•euse•s ? Comment cet outil pourrait-il garantir le droit à l'alimentation, être la base d'une souveraineté alimentaire des peuples et de la transition nécessaire du système de production agro-alimentaire ? Pourquoi une SSA et pas une autre politique?
STRUCTURE PORTEUSE : Ingénieurs Sans Frontières -AgriSTA